Arrosez avec parcimonie.
Une certaine quantité d’eau est indispensable à toute production végétale normale.
Il faudra donc, en règle générale, compléter les eaux de pluie insuffisantes par des arrosages si l’on veut obtenir de belles récoltes.
Au début du printemps, comme en automne, les arrosages entraînent un refroidisse du sol si on ne prend pas la précaution de n’arroser qu’en fin de matinée avec de l’eau attiédie par un séjour dans un bassin. Les arrosages au jet ou avec des appareils arroseurs à pression doivent donc être évités.
En été, alors qu’un apport d’eau plus important est rendu nécessaire, il doit être tenu que de légers arrosages de surface, même répétés à intervalles relativement cours n’ont pas d’utilité. Au contraire, malgré la surface du sol bien humidifiée, les racines ne reçoivent pas la quantité d’eau voulue et par la suite ne peuvent absorber les minéraux nécessaires. Un seul arrosage de fond est bien préférable à plusieurs bassinages. Arrosez donc votre jardin en deux ou trois fois s’il le faut, mais arrosez abondamment pour que l’eau parvienne aux racines.
En été, arrosez le soir de préférence, la fraîcheur de la nuit permettant mieux aux plantes de profiter en plein de cette opération.
Sarclez 24 ou 36 heures après un arrosage de fond, ainsi qu’après chaque pluie importante. Par cette opération, vous brisez les canaux capillaires de surface, réduisant au strict minimum l’évaporation de votre sol.
Le sarclage remplace 2 arrosages et est en général beaucoup moins pénible.
Un paillage judicieux des semis réduit considérablement l’évaporation et empêche le que le sol “croûte”.
Ce paillage (paille courte ou fumier bien fait) doit être retiré dès la levée des plants mais peut être conservé entre les lignes pour garder la fraîcheur du sol.
